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Développement professionnel continu des psychiatres privées

Sessions de DPC proposées en partenariat avec l'AFPEP
lors des  Journées de Printemps de l'AFPEP qui se tiendront à Reims.

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Les sessions de DPC auront lieu
simultanément le vendredi 1er avril 2022
de 17h à 20h
à la Maison de la Vie Associative de Reims
9 rue Eugène Wiet

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Conduites extrêmes à l'adolescence :
dispositifs et modalités des premiers soins et d'une prévention des risques
DPC n° 39732200003
Session animée par le Docteur Thierry Delcourt
 

Il suffit d’un rien pour que la vie d’un.e adolescent.e bascule : rupture sentimentale, humiliation, mise à l’épreuve du groupe adolescent, quête d’identité troublée par des situations de vie difficiles, mal-être biopsychosocial, mauvaise rencontre…
De nouvelles formes de violences se développent chez les ados, notamment par les réseaux sociaux qui banalisent ces actions et peuvent conduire les victimes au suicide. La mise en scène de soi, de sa souffrance, peut mener à des actions irrémédiables, telle l’autodestruction en direct qui fait le buzz.
Dans une société en mutation accélérée, l’adolescent.e peine à trouver sa place et établir son projet de vie. Comment exprime-t-il son malaise et ses souffrances ? L’accroissement des abus de substances et addictions de tous types (drogues, écrans, jeux, sexe), des conduites extrêmes, la dérive délinquante et l’engagement terroriste… tout cela témoigne de ce désarroi et d’une quête d’identification, avec le risque de se perdre dans les affres de l’illusion d'une toute-puissance, d’une héroïsation et d’une destructivité contre l’autre et contre soi-même.
Pour le psychiatre, ces  questions sont résumables ainsi : que faire pour aider ces adolescent.e.s, comment identifier les risques encourus et leur faire face ? La différenciation dans ce champ clinique en termes de troubles, symptômes, souffrances, ou pathologies n'explicite pas simplement une progressivité dans la gravité, mais manifeste des registres qui peuvent s'avérer différents selon divers domaines ou abords utilisés : social, culturel, psychique, psychiatrique ou neuropsychiatrique. Tous ces aspects seront abordés au cours de cette formation. Parmi les troubles majoritaires chez les jeunes filles, on rencontre : troubles des conduites alimentaires, épreuves du corps, états anxieux et dépressifs, suicides. Chez les garçons on rencontre plus souvent : abus de substances et addictions, désocialisation, troubles du comportement parfois violents, troubles obsessionnels compulsifs, états dépressifs, suicides.

On étudiera également une question aux conséquences importantes dans la pratique courante : les psychiatres doivent-ils se charger eux-mêmes de ces problématiques liées à l'adolescence, seuls ou associés à d’autres acteurs de la santé mentale, du social, de l’éducation, de la justice ? Comment répartir les rôles et les interventions entre les parents, le milieu scolaire, les ados entre eux, les psychiatres, les psychologues, les éducateurs-trices, les forces de sécurité ?
Chacun.e doit tenir son rôle sans confusion avec les autres et dans le respect de l’adolescent.e, afin de comprendre, cadrer, soigner, plutôt que de stigmatiser à cause d'un comportement considéré comme déviant. Une telle attention portée à la singularité de chaque cas permet d’anticiper la phase critique du passage à l’acte, de limiter sa brutalité et son imprévisibilité.

Heureusement, nombreux sont les ados qui vont bien et l’adolescence restera toujours un passage délicat obligeant à franchir des épreuves multiples dans son corps, dans sa socialisation, dans sa sexualité, et donc encourir des dangers à la mesure de sa mue et des obstacles opposés à celle-ci. Si l'on constate que les ados sont de plus en plus nombreux.ses à être en souffrance, c’est aussi qu’ils/elles osent le dire et faire appel, notamment consulter des psys, parfois de leur propre initiative.  
Comment les psychiatres peuvent-ils agir pour les accompagner tout au long de ce parcours d’obstacles et parfois d’errance, pour qu’ils/elles ne se mettent pas excessivement en danger, qu’ils/elles se trouvent dans leur vie, qu'ils/elles réussissent à révéler, exprimer et valoriser leur potentiel créatif ? Ce sont les enjeux de cette session de formation continue, animée par un psychiatre et pédopsychiatre expérimenté dans l'accueil des adolescent.es désemparé.es.

Dans un premier temps l'intervenant informera sur les formes actuelles des conduites extrêmes à l'adolescence. Il étudiera la question du repérage et du diagnostic des pathologies psychiatriques éventuellement associées à, ou manifestées par, ces conduites.
Puis les participants seront invités à faire part de leurs propres expériences dans ce domaine. On étudiera les réponses possibles par le psychiatre, les conduites à tenir avec l'entourage, et les divers dispositifs d'accueil et de prévention destinés aux adolescente.s.
Ensuite, à l'aide de l'exposition de cas cliniques, on précisera les façons de développer des interventions adaptées auprès de ces patient.e.s.
Enfin, après un constat descriptif sur : les risques, les dangers et les pathologies à l’adolescence ; la place du psychiatre en matière de prévention et d’accompagnement des adolescent.e.s ; les informations utiles quant nouvelles technologies dont il dispose en matière de réseaux sociaux, la session sera conclue.

 

 

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PARTAGE D’INFORMATIONS, SECRET PROFESSIONNEL,
INFORMATIONS
PRÉOCCUPANTES, SIGNALEMENTS :
ÉVOLUTIONS RÉCENTES, ENJEUX ÉTHIQUES

DPC n° 39732200009
Session animée par les Drs Frédéric Aumjaud, Claude Gernez, Sophie Stein

 
La notion de « partage d’informations » entre professionnels a été introduite dans la loi de janvier 2002 dite « loi de rénovation de l’action sociale et médico-sociale ». Depuis, d’autres lois sont venues préciser les contours du « partage et de l’échange d’informations » et redéfinir « l’équipe de soins », pouvant désormais inclure des professionnels du champ social et médico-social autres que soignants. La loi de mars 2007 est venue réformer la protection de l’enfance et introduire la notion d’ « information préoccupante », remplaçant le signalement administratif. Les conditions du signalement judiciaire ont aussi évolué avec la loi de juillet 2020 visant à protéger les victimes de violences conjugales et l’introduction dans l’article 226-14 du Code Pénal de la possibilité de signaler la situation de victimes de violence au sein du couple conjugal, y compris sans leur accord.
Pour le praticien, la difficulté de se repérer au sein de ce corpus législatif se conjugue à celle de respecter le secret médical/professionnel qui continue de s’imposer à lui, et s’étend à un nombre croissant de catégories professionnelles, à mesure que se développent les pratiques en réseau. De plus, au moment de la décision de partager des informations ou de signaler, au-delà du cadre légal, se posent toujours des questions éthiques, propres à chaque situation singulière, qui doivent être prises en compte.
Au cours de cette formation on abordera et on étudiera : le cadre légal du partage d’informations et du signalement, tels que définis aujourd’hui ; le partage d’informations dans le contexte de la protection de l’enfance ; le signalement des victimes de violence conjugales ; le partage d’informations et le signalement dans l’exercice de la psychiatrie de la personne âgée. Pour ces différents points, on associera les apports théoriques et l'exposé de situations cliniques, en donnant une large place aux échanges avec les participants.
Seront notamment étudiées certaines notions et situations souvent rencontrées dans la pratique : le "secret partagé", le "choix en conscience", le consentement, le pouvoir du psychiatre et ses abus possibles.

 
POUR VOUS INSCRIRE DÈS MAINTENANT, SUIVEZ LE GUIDE !


Depuis le 1er juillet, tous les professionnels n'ayant pas migré leur ancien compte crée sur mondpc.fr, ne pourront plus s'inscrire à une action de DPC via l'Agence ni être financés tant qu'ils n'auront pas fait les démarches nécessaires à l'activation de leur nouveau compte sur le site
https://www.agencedpc.fr

Pour vous inscrire à un programme DPC vous devez suivre les 5 étapes suivantes :
  1. Vous connecter à votre espace personnel sur le site www.mondpc.fr en indiquant votre identifiant et votre mot de passe
  2. Indiquer la référence de l‘action DPC dans la rubrique "Recherche Action" et cliquer sur "rechercher"
  3. Cliquer sur "Détail Action de DPC" en haut à droite de la page 
  4. Descendre en bas de la page pour s'inscrire à la session 1
  5. Cliquer sur "Valider" 
Dès cette action finalisée, vous serez pré-inscrit à ce programme, il vous suffira de renvoyer un chèque de caution de 50 euros à :
ODPCPP -  21 rue du Terrage - 75010 Paris
Le chèque de caution vous sera restitué lors de votre présence à la session DPC
Contact et information :
ODPC-PP,    
21, rue du Terrage
75010 Paris     
01 43 46 25 55

E-mail : info@odpcpp.fr
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